Arc de Triomphe de Medjez-el-Bab
Arc de Triomphe de Medjez-el-Bab
«Bazil-bab: Me-zezil-bab, ou Bazil-bab, est un vieux Arc de triomphe, érigé à l'Est de la Me-jerdah, à dix lieues au Sud-Ouest de Tunis. Ce bâtiment n'est remarquable, ni par sa beauté, ni par son architecture: il était autrefois orné d'un grand nombre de niches et de testons, mais qui n'y paraissent plus présentement.»
«Bebo ou Basil-el-bab est un village rebâti sur une ancienne ville située près de la rivière de Bagradas. On y voit encore une ancienne porte faite en arc-de-triomphe où il reste deux figures mutilées dont une tient une tête à la main, l'autre les a jointes ensemble.»
«à 5 kilomètres plus haut le village plus considérable de Medjez-el-Bab, qui peut compter une population de quinze cents âmes. Cette dernière localité a été une ville romaine dont on voit encore quelques restes, entre autres une porte ou un petit arc de triomphe d'où le village moderne a pris son nom, car Medjez-el-Bab signifie, en arabe, le passage ou gué de la porte.»
«A 15 kilomètres de Testour est le gros village de Medjez-el-Bab, qui compte environ 1,500 habitants et possède un magnifique pont en pierre de huit arches. On croit que ce village est le Vicus Augustus des Romains. Il possède un arc de triomphe de la fin de l'empire romain et qui portait encore des inscriptions au siècle dernier.»
«De plus à cet endroit, le cours du fleuve s'est déplacé et c'est dans l'ancien lit de la Medjerda, aujourd'hui à sec, qu'il faut chercher les traces du pont qui y donnait accès. A son extrémité s'élevait une porte monumentale d'un style fort simple, mais dont la clef de voûte était ornée d'un buste en haut relief. C'est cette porte, aujourd'hui écroulée, qui a fait donner à la ville le nom de Medjez el Bab (le passage de la porte).»
« Cette petite ville s'élève sur la rive droite de la Medjerdah. Fort mal bâtie et renfermant un assez grand nombre de maisons à moitié renversées, elle possède à peine quinze cents habitants. Aucune muraille d'enceinte ne l'environne. Elle a succédé à une ville antique dont les matériaux ont servi à sa propre construction; il ne subsiste plus celle-ci qu'une dizaine de citernes, plusieurs pans de gros murs en pierres de taille le long de la Medjerdah, les vestiges d'un pont et une porte triomphale.
Le développement de ce dernier édifice est de neuf mètres quatre-vingt-cinq centimètres; l'ouverture de l'arcade est de quatre mètres quatre-vingts centimètres, et la hauteur sous clef de voûte, de six mètres.
Construite dans un style très-simple, cette porte n'est ornée ni de pilastres ni de colonnes; seulement sur les deux faces, on remarque à la clef de voûte un buste en haut relief très-mutilé. L'inscription qui autrefois se lisait sur la frise, et qui existait encore à l'époque où Peyssonnel et Shaw visitèrent cette localité, a aujourd'hui disparu avec les blocs qui formaient l'entablement. Elle contenait une dédicace à Gratien, à Valentinien et à Théodose.
Plan qui localise l'arc de triomphe de Mjez-el-Bab
Cet arc triomphal attenait jadis au pont antique, et il fallait le franchir nécessairement pour pénétrer dans la ville; c'est ce qui fait que les Arabes avaient donné à celle-ci le nom de Medjez-el-Bab (le passage de la porte), nom qui n'a plus de sens depuis que le pont romain est détruit et que l'on ne passe plus par là pour entrer dans la ville.»
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